L’aquajogging est bel et bien le sport de cet été. Pratiqué en piscine ou dans la mer, il vous permettra d’entretenir « corps et âme » en toute occasion. Alors, prêtes à vous jeter à l’eau avec plaisir pour revêtir une silhouette de sirène ?
Vous n’êtes pas une grande nageuse, faire des longueurs en piscine vous ennuie plus que ne vous motive, les cours de fitness vous rebutent, et ne parlons pas de courir. Et puis, vous n’aimez pas faire d’efforts. Finalement, vous avez l’impression qu’aucun sport n’est fait pour vous. Et pourtant ! Cet été, il fait beau, chaud et c’est le moment de laisser respirer votre corps qui va enfin revivre au contact de l’eau. Et ce, grâce à l’aquajogging qui transforme le jogging en une activité fort agréable, ludique et accessible toute l’année puisqu’elle va se pratiquer dans l’eau, en piscine ou en mer !
En quoi consiste ce sport au juste ?
On pourrait penser que l’aquajogging est une déclinaison de l’aquagym. En fait, pas du tout. D’une façon imagée, il s’agit d’une forme de fitness dans l’eau. Plus concrètement, et comme son nom l’indique, « l’aquajogging consiste à courir dans l’eau en grande profondeur, à la différence de l’aquagym qui se pratique dans le petit bassin. Elle a donc pour avantage de ne pas entraîner de traumatismes ligamentaire, articulaire et osseux, explique Catherine Bouquet. Son autre particularité : les exercices s’effectuent toujours en position verticale, le corps bien droit et le placement du bassin en rétroversion (non cambré) afin de ne pas se faire mal au dos. C’est par cette verticalité qu’on exerce le plus de pression sur l’eau. Dans le milieu aquatique, on a huit cent fois plus de pression que dans l’air ». Voilà le grand intérêt de l’aquajogging qui va faire travailler tout le corps par le biais de cette résistance à l’eau.
Des accessoires sont-ils nécessaires ?
Oui, et ils sont bien spécifiques : la ceinture, indispensable, s’attache autour de la taille, permettant ainsi de maintenir les lombaires et la flottaison du corps ; les gants palmés pour avoir une plus grande résistance, les haltères - utilisés surtout par les hommes - pour travailler plus fort en renforcement musculaire ; le ballon, occasionnellement ; la combinaison lorsque la mer est froide ; les mini palmes qui amplifient les mouvements et entraînent plus de résistance dans l’eau.
Quels sont les types d’exercices proposés ?
En piscine, la séance commence par un échauffement d’un quart d’heure dans le petit bassin avant de passer à sa réalisation dans le grand bain, pendant trois quarts d’heures.
Les exercices, variés, consistent à marcher ou à courir dans l’eau, et sont ponctués de variations de rythmes et d’amplitude de mouvements des jambes et des bras, d’où l’effet d’auto-massage procuré sur l’ensemble du corps. « Par exemple, il est possible de mimer une marche militaire, en montant bien les jambes et en les envoyant loin devant et derrière, ou encore de les bouger comme si on pédalait sur une bicyclette, et les bras peuvent être sollicités par des mouvements de brasse », illustre notre intervenante.
En mer, notamment lorsqu’il y a du courant, les exercices auront un impact encore plus grand.