Voici l’automne qui approche... Un des grands signes qui l’annonce est la rentrée scolaire, avec son rythme infernal pour renouveler la garde-robe, trouver telle fourniture manquante... Et d’un point de vue alimentaire, vous vous posez souvent la question : « si je laisse mon enfant à la cantine, va-t-il manger correctement ? ».
Des recommandations officielles
Vos craintes peuvent être justifiées car les différentes études concernant les menus scolaires ont montré qu’ils étaient généralement trop gras, trop riches en protéines, et trop pauvres en calcium, en fer et en fibres. Des apports alimentaires insuffisants en calcium et en fer peuvent entraîner une fragilité osseuse et une anémie, alors qu’un excès de lipides risque de conduire à une surcharge pondérale. Mais sachez également qu’il existe en France un Groupe Permanent d’ Etudes des Marchés de Denrées Alimentaires (GPEM/DA), qui est chargé d’émettre des recommandations pour que les responsables de la restauration collective élaborent leurs menus sur une base d’équilibre nutritionnel. La dernière mise à jour des recommandations est parue au Journal Officiel en 1999, leur objectif étant d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis, tout en respectant le goût.
Le GPEM/DA a ainsi fixé des principes généraux qui devraient être appliqués par les cantines scolaires.
Exemples :
• Un produit laitier à chaque repas, pour l’apport de calcium.
• Un nombre minimum de menus à base de viande rouge (au moins 4 repas sur 20 servis en restauration scolaire), pour garantir un apport minimal en fer.
• Plus de légumes et de fruits pour augmenter l’apport de vitamines et de fibres.
• Un nombre maximum, à ne pas dépasser, de menus à base de fritures, de charcuteries, de plats en sauce, de pâtisseries..., pour limiter l’excès de matières grasses.
Le GPEM/DA a même établi une liste de produits et d’aliments servis en restauration, avec le poids des portions recommandées pour chacun d’entre eux, et ce en fonction de l’âge des convives (par exemple, pour un légume cru servi en entrée, la portion doit être de 40 à 60 g pour un enfant de 3 à 11 ans). Une circulaire ministérielle dite « de l’écolier », parue en juin 2001, officialise les recommandations nutritionnelles du GPEM/DA et aborde également la sécurité des aliments et la formation des personnels d’établissements de restauration scolaire. Elle préconise notamment une « attitude de transparence et d’ouverture face aux demandes des parents d’élèves ». Les parents peuvent avoir accès aux informations concernant la nature, la composition des aliments utilisés pour les repas servis dans l’établissement. Bien sûr, tout ceci ne constitue pour l’instant qu’une recommandation officielle mais n’est pas obligatoire dans son application. Et évidemment, les moyens financiers des collectivités ne permettent pas toujours de respecter toutes les règles à la lettre. De même, proposer des menus nutritionnellement corrects ne sert à rien si les enfants ne les mangent pas. Les cuisiniers doivent alors redoubler de créativité pour que leurs plats mettent les enfants en appétit. La majorité des cantines scolaires fait actuellement le maximum d’efforts pour que la qualité nutritionnelle des menus soit adaptée aux besoins des enfants.
Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas inutilement car l’équilibre alimentaire ne se résout pas sur un seul repas mais sur la journée, voire la semaine. Quels que soient les déjeuners de votre enfant, les repas que vous lui préparez, notamment des petits déjeuners et dîners variés, l’aident à atteindre un équilibre alimentaire global.
Vos craintes peuvent être justifiées car les différentes études concernant les menus scolaires ont montré qu’ils étaient généralement trop gras, trop riches en protéines, et trop pauvres en calcium, en fer et en fibres. Des apports alimentaires insuffisants en calcium et en fer peuvent entraîner une fragilité osseuse et une anémie, alors qu’un excès de lipides risque de conduire à une surcharge pondérale. Mais sachez également qu’il existe en France un Groupe Permanent d’ Etudes des Marchés de Denrées Alimentaires (GPEM/DA), qui est chargé d’émettre des recommandations pour que les responsables de la restauration collective élaborent leurs menus sur une base d’équilibre nutritionnel. La dernière mise à jour des recommandations est parue au Journal Officiel en 1999, leur objectif étant d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis, tout en respectant le goût.
Le GPEM/DA a ainsi fixé des principes généraux qui devraient être appliqués par les cantines scolaires.
Exemples :
• Un produit laitier à chaque repas, pour l’apport de calcium.
• Un nombre minimum de menus à base de viande rouge (au moins 4 repas sur 20 servis en restauration scolaire), pour garantir un apport minimal en fer.
• Plus de légumes et de fruits pour augmenter l’apport de vitamines et de fibres.
• Un nombre maximum, à ne pas dépasser, de menus à base de fritures, de charcuteries, de plats en sauce, de pâtisseries..., pour limiter l’excès de matières grasses.
Le GPEM/DA a même établi une liste de produits et d’aliments servis en restauration, avec le poids des portions recommandées pour chacun d’entre eux, et ce en fonction de l’âge des convives (par exemple, pour un légume cru servi en entrée, la portion doit être de 40 à 60 g pour un enfant de 3 à 11 ans). Une circulaire ministérielle dite « de l’écolier », parue en juin 2001, officialise les recommandations nutritionnelles du GPEM/DA et aborde également la sécurité des aliments et la formation des personnels d’établissements de restauration scolaire. Elle préconise notamment une « attitude de transparence et d’ouverture face aux demandes des parents d’élèves ». Les parents peuvent avoir accès aux informations concernant la nature, la composition des aliments utilisés pour les repas servis dans l’établissement. Bien sûr, tout ceci ne constitue pour l’instant qu’une recommandation officielle mais n’est pas obligatoire dans son application. Et évidemment, les moyens financiers des collectivités ne permettent pas toujours de respecter toutes les règles à la lettre. De même, proposer des menus nutritionnellement corrects ne sert à rien si les enfants ne les mangent pas. Les cuisiniers doivent alors redoubler de créativité pour que leurs plats mettent les enfants en appétit. La majorité des cantines scolaires fait actuellement le maximum d’efforts pour que la qualité nutritionnelle des menus soit adaptée aux besoins des enfants.
Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas inutilement car l’équilibre alimentaire ne se résout pas sur un seul repas mais sur la journée, voire la semaine. Quels que soient les déjeuners de votre enfant, les repas que vous lui préparez, notamment des petits déjeuners et dîners variés, l’aident à atteindre un équilibre alimentaire global.