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Gare aux mycoses !

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Les atteintes des ongles

Ce sont les onyxis ou onychomycoses. Le champignon va rendre l’ongle pulvérulent, le déformer et le manger plus ou moins. Il peut également y avoir un périonyxis qui est une atteinte de la peau qui entoure l’ongle.
 
 
Les atteintes génitales

Les vulvo-vaginites
Il y a atteinte de la vulve et du vagin avec des pertes blanchâtres. Ce type de mycose est assez fréquent, surtout après une grossesse. Les grandes lèvres et le périnée sont rouges et démangent. Les facteurs favorisant sont le diabète, les troubles hormonaux, les périodes prémenstruelles, la prise d’antibiotiques.
Les balano-posthites
Le gland est rouge luisant avec un enduit blanchâtre. Il peut y avoir une cuisson intense.
Le premier responsable est le diabète et, accessoirement, une contagion sexuelle.  
 
 
Les mycoses de l’été

L’humidité des piscines, l’eau de mer et le sable favorisent un certain nombre de mycoses comme les pied d’athlète ou les intertrigos. Mais en règle générale, les mycoses ne sont pas très contagieuses.
Le Pityriasis versicolor
C’est par excellence la mycose de l’été. La contamination se fait souvent sur la plage. Il est dû à un champignon difficile à cultiver : le Malassezia furfur. Il existe deux variétés de Pityriasis versicolor : le pigmenté et l’achromique. Dans le pigmenté (coloré), il y a de petites tâches brun chamois assez bien limitées siégeant sur le thorax et les membres supérieurs. La peau qui entoure les tâches est plus claire. C’est l’inverse dans le Pityriasis versicolor achromique (décoloré) dont les taches sont blanchâtres sur une peau plus  foncée. Cette différence “ négatif, positif ” est en général due au fait que le sujet aie été ou non exposé au soleil, le bronzage faisant ressortir les tâches en plus clair, et la peau non exposée étant plus blanche que les tâches. Il existe également une forme achromique d’emblée qui semble être plus contagieuse. Le pityriasis versicolor gêne surtout par son aspect inesthétique. Certaines peaux y sont plus sensibles que d’autres.
 
 
Le diagnostic des mycoses

Il est d’abord évoqué par l’œil du médecin. Mais dans les cas plus problématiques, un prélèvement cutané est adressé au laboratoire d’analyses médicales, dont certains sont spécialisés dans la recherche des mycoses parfois difficiles à mettre en évidence.
 

Le traitement

Le traitement est essentiellement constitué par des antifongiques comme la Mycostatine, Le Daktarin ou l’Amphotéricine B. Le traitement du Pityriasis versicolor fait appel au sulfure de sélénium en applications locales.
En conclusion, les mycoses peuvent être le plus souvent des affections banales mais tenaces et ennuyeuses. Plus rarement, elles peuvent être très graves ou accompagner une autre maladie sous jacente grave qui a diminué les résistances immunitaires de l’individu. La présence d’une mycose doit donc toujours faire rechercher un diabète ou une immunodéficience.