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Les meilleurs sports pour nos enfants

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La nécessité de bien se développer... pour l’enfant de poids normal

Lorsque l’enfant a un poids normal, il faut tenir compte de son développement psychomoteur. « C’est-à-dire qu’à chaque âge, il y a des acquisitions possibles pour lui », informe le Docteur Denys Barrault. A 5 ans, il est capable de coordonner ses gestes, ses membres et sa respiration. « Il peut donc apprendre à nager, notamment s’il a été préalablement amadoué à l’eau, illustre à titre d’exemple notre spécialiste. Parce que mettre un enfant dans l’eau est traumatisant dans la mesure où c’est un milieu original pour lui. Parfois, l’eau a un goût javelisé ou salé et c’est un élément mobile. Tout est assez différent à ses yeux. Il y a donc toute une accoutumance du jeune à l’eau qui peut se faire à travers des jeux avec ses parents. C’est ce qu’on appelle l’éveil à l’eau avec des séances de bébé nageur. C’est dans la mesure où l’enfant n’a pas peur de l’eau, qu’à partir de 5 ans, on peut lui apprendre la natation. Et souvent, à cet âge, il est capable de faire des acquisitions extraordinaires dans ce domaine. C’est d’ailleurs le meilleur moment pour apprendre à nager ». A 5 ans, l’enfant est aussi capable de coordonner ses gestes avec une raquette. On peut très bien lui apprendre à envoyer et à recevoir une balle. « Il peut faire du mini-tennis, par exemple, propose notre intervenant. Cela peut être aussi le badminton. Et pourquoi pas le tennis de table ? »
Quant aux sports de combat, ils viennent un peu plus tard. « Parce que le jeune a besoin de développer son squelette avant de pouvoir encaisser des projections. Le meilleur âge pour commencer le judo se situe aux alentours de 9-10 ans, explique le Docteur Denys Barrault. Au niveau de l’acquisition psychomotrice, il y a aussi une place particulière pour les sports acrobatiques. Car ces derniers demandent une bonne coordination gestuelle mais aussi une confiance énorme en l’éducateur. Et plus l’enfant est jeune, plus il a une confiance aveugle en ce dernier. Il peut alors réaliser de belles figures acrobatiques. C’est pour cette raison que cette acquisition se fait entre 5 et 7 ans. Après c’est un peu plus difficile. Si à 20 ans, vous n’avez jamais fait un salto, vous aurez du mal à le réaliser dans votre vie ».
Mais si l’adolescent n’a pas commencé une activité sportive et qu’il en a envie, il peut s’adonner à des sports un peu plus intellectuels où il faut réfléchir et se faire un peu mal. « La course à pied, par exemple, cite notre spécialiste. Au départ, elle attire très peu l’enfant car elle manque de jeu. Mais l’adolescent sérieux peut très bien s’y adonner. Sachant que de 15 à 17 ans, quand il n’a jamais fait de sport et qu’il a quand même envie de marquer sa personnalité par rapport aux autres, il est très attiré par les sports dits fun. C’est le temps de la planche à roulettes ou le moment de sauter dans tous les sens dans l’eau, sur la neige… Il est bien évident que si l’enfant n’a pas acquis préalablement un peu de coordination, d’acrobatie et de souplesse, il va droit à la blessure ». D’où la nécessité que ces sports soient bien encadrés. « Tout simplement parce que dans toute activité sportive, il y a une pédagogie qui est progressive, du plus simple au plus compliqué. Et que chaque enfant a sa progression propre, signale notre intervenant. L’éducateur va être à la fois capable de donner une progression dans la difficulté mais aussi un rythme adapté à chacun ».