La femme européenne a la chance de pouvoir penser à elle-même, à son corps, au bien-être. Elle a le droit de comprendre la merveilleuse aventure d’une attente, et de l’assumer pour qu’enfant et maman cohabitent en harmonie et sans dommage. Le placenta humain est l’organe nourricier du fœtus qui apporte, de la mère à l’enfant, tous les nutriments nécessaires au développement du bébé et ce, en cas de déséquilibre alimentaire ou de carence, au détriment de la mère. Il est donc essentiel qu'une mère prenne soin d’elle-même. La grossesse est un phénomène naturel que bien d’autres avant nous ont vécu sans se plaindre et quoi qu’il arrive. Mais à l’heure actuelle, les connaissances scientifiques en matière de nutrition nous permettent de nous assurer un post partum sans trop de fatigue ou de carence : à vos fourchettes !
Avant la grossesse
Avant la conception, sont conseillés plusieurs mois d’alimentation équilibrée et sans cigarette. Pendant la grossesse Les besoins énergétiques La grossesse augmente les besoins énergétiques : w Synthèses nécessaires à l’enfant et travail fourni par le placenta. w Mise en réserve adipeuse chez la mère (surtout sur les cuisses, réserve indispensable pour assurer la formation du système nerveux fœtal en cas de faible alimentation maternelle, la femme assurant coûte que coûte la survie de l’espèce !). Augmentation de la masse sanguine. Néanmoins, ce coût énergétique est beaucoup moins élevé : moindre au premier trimestre (la prise de poids n’est pas indispensable), de 100 calories par jour le second trimestre (30 gr de camembert, une poire moyenne, 300gr de chou-fleur,130 gr de sole apportent 100 calories), et 250 calories le troisième trimestre. L’état nutritionnel et le poids au moment de la conception sont importants pour la bonne marche de la grossesse. Ensuite, la prise de poids normale est d’environ dix kilos. Les besoins en protéines Ils augmentent au fur et à mesure de la grossesse. Pour assurer ce coût protidique, il faut : w Consommer des aliments riches en protéines animales à chaque repas : viande, poisson, œufs et laitages. w Leur associer des légumineuses et des féculents. Mise en garde : le régime végétalien, très carencé, n’est pas conseillé : la valeur biologique des protéines végétales étant moindre, les protéines animales sont nécessaires pour l'augmenter ! Laissez donc tomber pour un temps vos “religions zen”, le poids de votre enfant en dépend. « Les eaux riches en magnésium contribuent au bon développement du foetus. »Quant aux végétariennes qui consomment uniquement des œufs et laitages, une supplémentation en fer et en vitamine B12 est nécessaire. Les besoins en glucides Il vaut mieux augmenter la ration de légumes verts, riches en fibres et en oligoéléments, de légumineuses ou de féculents (surveiller le poids), que de se chouchouter par des sucreries du commerce, apportant des calories “vides” sans intérêt nutritionnel et doublées de conservateurs. Les besoins en lipides Ils jouent deux rôles : w Ce sont des constituants des membranes cellulaires et du système nerveux. w Ils apportent de l’énergie et aident à lutter contre le froid. Le cerveau est programmé génétiquement : si au cours de sa formation, la programation ne peut se faire faute des bons acides gras, les dommages peuvent être irreversibles. Que manger ? Bien sûr, il ne s’agit pas de vous gaver de ce que vous savez contre-indiqué quand vous n’êtes pas enceintes : charcuteries, mayonnaise, frites, viandes grasses en sauce, glaces …Cela fera prendre un poids excessif, augmenter le taux de cholestérol déjà sensiblement plus élevé, et n’aidera pas pour autant à la construction du système nerveux de l’enfant . « Un agrume frais ou un jus de fruit pris tous les matins apporte de la vitamine B9, essentielle pendant la grossesse. »Préférez : w 20 gr de beurre cru sur le pain, les légumes et les féculents cuits. w 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d'olive, de noix, de soja ou de colza pour les salades exclusivement et d'huile d'olive pour les cuissons. w Le reste est apporté par les laitages, les viandes, le poisson, les œufs, à inclure dans la ration. Les besoins en vitamines Si la ration est équilibrée et diversifiée, l’apport vitaminique est assuré. Cependant posent problème la vitamine D et l'acide folique (B9), spécialement en hiver. La vitamine B9 Les besoins sont accrus pendant la grossesse, et une carence peut entraîner une malformation du tube neural, une prematurité ou une toxémie. L’alcool et le tabagisme aggravent les choses. Que manger ? w une entrée de crudités à chaque repas (cette vitamine est très sensible à la chaleur) w un agrume chaque matin w une cuillère à soupe de levure de bière (levure diététique) par jour, dans la salade, le yaourt ou le potage. w des fromages bleus fermentés et des huîtres de temps en temps. La vitamine D Les enfants qui naissent au printemps ou en hiver risquent une hypocalcémie néonatale par carence maternelle. Que manger ? w du saumon frais, des sardines fraîches ou à l’huile, des œufs. Conseil : profitez du moindre rayon de soleil, sans en abuser…mais pour les 2/3 de la France, en abuser en hiver serait difficile! Le calcium Le fœtus puisant chez sa mère une grande quantité de ce minéral, et pour ne pas atrophier le squelette maternel en cas d’insuffisance alimentaire, la ration de la femme enceinte doit être augmentée. « Le régime végétalien n’est pas conseillé. Pour le bien de l’enfant, il faut donc abandonner les “religions zen”. »Que manger ? Il est conseillé de consommer tous les jours : w 1/2 litre de lait demi-écrémé w 2 yaourts et 1 part de fromage w 2 fruits et 2 assiettes de légumes cuits. Les besoins en magnésium Proportionnel aux besoins de calcium, il convient de consommer régulièrement des légumes et des fruits secs. Les eaux telles que Badoit ou Contrexeville en sont riches. Les besoins en fer La carence en fer est fréquente pendant la grossesse, et d’autant plus sévère que la femme était carencée auparavant. Rien ne remplace les viandes et les poissons pour l’apport en fer, le fer des végétaux étant très mal assimilé. La vitamine C en augmentant l’absorption, il faut ajouter un filet de citron sur les plats ou boire un petit jus d’agrume frais au cours du repas. Il est clair que les femmes, ayant avant leur grossesse une bonne hygiène de vie, auront moins de difficultés à gérer leur prise alimentaire pendant celle-ci. On dit depuis longtemps que pendant la gestation il ne faut pas manger deux fois plus, mais deux fois mieux, avec cependant un apport énergétique supérieur mais équilibré après le 6ème mois.
Avant la conception, sont conseillés plusieurs mois d’alimentation équilibrée et sans cigarette. Pendant la grossesse Les besoins énergétiques La grossesse augmente les besoins énergétiques : w Synthèses nécessaires à l’enfant et travail fourni par le placenta. w Mise en réserve adipeuse chez la mère (surtout sur les cuisses, réserve indispensable pour assurer la formation du système nerveux fœtal en cas de faible alimentation maternelle, la femme assurant coûte que coûte la survie de l’espèce !). Augmentation de la masse sanguine. Néanmoins, ce coût énergétique est beaucoup moins élevé : moindre au premier trimestre (la prise de poids n’est pas indispensable), de 100 calories par jour le second trimestre (30 gr de camembert, une poire moyenne, 300gr de chou-fleur,130 gr de sole apportent 100 calories), et 250 calories le troisième trimestre. L’état nutritionnel et le poids au moment de la conception sont importants pour la bonne marche de la grossesse. Ensuite, la prise de poids normale est d’environ dix kilos. Les besoins en protéines Ils augmentent au fur et à mesure de la grossesse. Pour assurer ce coût protidique, il faut : w Consommer des aliments riches en protéines animales à chaque repas : viande, poisson, œufs et laitages. w Leur associer des légumineuses et des féculents. Mise en garde : le régime végétalien, très carencé, n’est pas conseillé : la valeur biologique des protéines végétales étant moindre, les protéines animales sont nécessaires pour l'augmenter ! Laissez donc tomber pour un temps vos “religions zen”, le poids de votre enfant en dépend. « Les eaux riches en magnésium contribuent au bon développement du foetus. »Quant aux végétariennes qui consomment uniquement des œufs et laitages, une supplémentation en fer et en vitamine B12 est nécessaire. Les besoins en glucides Il vaut mieux augmenter la ration de légumes verts, riches en fibres et en oligoéléments, de légumineuses ou de féculents (surveiller le poids), que de se chouchouter par des sucreries du commerce, apportant des calories “vides” sans intérêt nutritionnel et doublées de conservateurs. Les besoins en lipides Ils jouent deux rôles : w Ce sont des constituants des membranes cellulaires et du système nerveux. w Ils apportent de l’énergie et aident à lutter contre le froid. Le cerveau est programmé génétiquement : si au cours de sa formation, la programation ne peut se faire faute des bons acides gras, les dommages peuvent être irreversibles. Que manger ? Bien sûr, il ne s’agit pas de vous gaver de ce que vous savez contre-indiqué quand vous n’êtes pas enceintes : charcuteries, mayonnaise, frites, viandes grasses en sauce, glaces …Cela fera prendre un poids excessif, augmenter le taux de cholestérol déjà sensiblement plus élevé, et n’aidera pas pour autant à la construction du système nerveux de l’enfant . « Un agrume frais ou un jus de fruit pris tous les matins apporte de la vitamine B9, essentielle pendant la grossesse. »Préférez : w 20 gr de beurre cru sur le pain, les légumes et les féculents cuits. w 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d'olive, de noix, de soja ou de colza pour les salades exclusivement et d'huile d'olive pour les cuissons. w Le reste est apporté par les laitages, les viandes, le poisson, les œufs, à inclure dans la ration. Les besoins en vitamines Si la ration est équilibrée et diversifiée, l’apport vitaminique est assuré. Cependant posent problème la vitamine D et l'acide folique (B9), spécialement en hiver. La vitamine B9 Les besoins sont accrus pendant la grossesse, et une carence peut entraîner une malformation du tube neural, une prematurité ou une toxémie. L’alcool et le tabagisme aggravent les choses. Que manger ? w une entrée de crudités à chaque repas (cette vitamine est très sensible à la chaleur) w un agrume chaque matin w une cuillère à soupe de levure de bière (levure diététique) par jour, dans la salade, le yaourt ou le potage. w des fromages bleus fermentés et des huîtres de temps en temps. La vitamine D Les enfants qui naissent au printemps ou en hiver risquent une hypocalcémie néonatale par carence maternelle. Que manger ? w du saumon frais, des sardines fraîches ou à l’huile, des œufs. Conseil : profitez du moindre rayon de soleil, sans en abuser…mais pour les 2/3 de la France, en abuser en hiver serait difficile! Le calcium Le fœtus puisant chez sa mère une grande quantité de ce minéral, et pour ne pas atrophier le squelette maternel en cas d’insuffisance alimentaire, la ration de la femme enceinte doit être augmentée. « Le régime végétalien n’est pas conseillé. Pour le bien de l’enfant, il faut donc abandonner les “religions zen”. »Que manger ? Il est conseillé de consommer tous les jours : w 1/2 litre de lait demi-écrémé w 2 yaourts et 1 part de fromage w 2 fruits et 2 assiettes de légumes cuits. Les besoins en magnésium Proportionnel aux besoins de calcium, il convient de consommer régulièrement des légumes et des fruits secs. Les eaux telles que Badoit ou Contrexeville en sont riches. Les besoins en fer La carence en fer est fréquente pendant la grossesse, et d’autant plus sévère que la femme était carencée auparavant. Rien ne remplace les viandes et les poissons pour l’apport en fer, le fer des végétaux étant très mal assimilé. La vitamine C en augmentant l’absorption, il faut ajouter un filet de citron sur les plats ou boire un petit jus d’agrume frais au cours du repas. Il est clair que les femmes, ayant avant leur grossesse une bonne hygiène de vie, auront moins de difficultés à gérer leur prise alimentaire pendant celle-ci. On dit depuis longtemps que pendant la gestation il ne faut pas manger deux fois plus, mais deux fois mieux, avec cependant un apport énergétique supérieur mais équilibré après le 6ème mois.