Pour envisager les troubles digestifs, il faut passer en revue le tube digestif d’une extrémité à l’autre.
• Au début, il y a la bouche. Dans la bouche il y a la dentition. Les dents doivent être en bon état afin d’assurer un coefficient masticatoire convenable et de ne pas propager des infections dans l’estomac et d’ailleurs dans d’autres organes. Si les aliments ne sont pas bien mâchés ils vont être mal digérés ce qui est susceptible d’entraîner une gastrite ou des troubles intestinaux. Le tabagisme et l’alcoolisme peuvent également avoir des effets néfastes sur l’oropharynx et favoriser les oesophagites et les cancers des voies digestives supérieures.
• L’œsophage fait suite à la bouche. Il peut être le siège d’œsophagites en rapport avec des brûlures soit d’origine exogène soit en rapport avec un reflux gastro-oesophagien (RGO). La cause la plus fréquente de RGO est la hernie hiatale. L’orifice constitué par l’anneau hiatal du diaphragme à travers lequel passe l’œsophage doit néanmoins retenir l’estomac. Si une portion d’estomac passe à travers et franchit la coupole diaphragmatique pour se retrouver dans le thorax au lieu de rester en permanence en dessous dans l’abdomen il y a hernie hiatale. Elle survient volontiers lors d’une hyper pression abdominale qui chasse l’estomac à travers l’orifice ou en position couchée lorsque l’anneau hiatal est distendu. Lorsque le sphincter supérieur de l’estomac, le cardia, est dans le thorax, il ne ferme pas hermétiquement ce qui favorise le reflux de liquide gastrique très acide à travers l’œsophage. L’œsophage n’est pas apte comme l’estomac à résister à cette acidité. Il en résulte le plus souvent des brûlures nocturnes qui peuvent aller jusqu’à réveiller le sujet ou survenir lors d’un effort abdominal. A la longue et dans le cas d’un RGO important, ces brûlures vont entraîner une oesophagite qui peut se compliquer d’un rétrécissement oesophagien voire d’un cancer de l’œsophage. Le rétrécissement oesophagien va provoquer de la dysphagie, c’est à dire une gêne douloureuse au passage du bol alimentaire à travers l’œsophage. Le patient peut même ne plus supporter qu’une alimentation liquide ou semi-liquide.
• A la suite de l’œsophage se trouve l’estomac. Il est le siège de diverses affections dont la plus simple est la gastrite. Il s’agit d’une inflammation de la muqueuse qui s’accompagne de brûlures et de douleurs dans la région épigastrique. Les gastrites sont entre autre favorisées par la prise d’aliments acides ou épicés comme du piment et elles peuvent également se poursuivre par un ulcère de l’estomac, favorisé par une bactérie l’hélicobacter pylori. La théorie infectieuse de l’ulcère avait été émise depuis longtemps par un médecin grec qui traitait ses patients ulcéreux aux antibiotiques. Comme c’est souvent le cas, il n’a jamais été pris au sérieux de son vivant, et ce n’est que récemment qu’on a découvert la bactérie responsable de l’ulcère. Avec les traitements modernes, les ulcères ont considérablement régressé. L’estomac peut également être le siège de cancers qui se manifesteront souvent pendant longtemps par des troubles digestifs banaux. C’est pourquoi, au moindre doute, il faut faire pratiquer une fibroscopie afin de s’assurer de la bénignité des lésions.
• Après l’estomac il y a l’intestin grêle. Les tumeurs de l’intestin grêle sont rares. Par contre, il peut être le siège de hernies comme les hernies inguinales qui peuvent entraîner des occlusions intestinales. L’occlusion intestinale se caractérisant par un arrêt des matières et des gaz, elle peut aboutir à une nécrose (destruction) d’une partie d’intestin qui est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital et nécessiter une chirurgie d’urgence.
• L’œsophage fait suite à la bouche. Il peut être le siège d’œsophagites en rapport avec des brûlures soit d’origine exogène soit en rapport avec un reflux gastro-oesophagien (RGO). La cause la plus fréquente de RGO est la hernie hiatale. L’orifice constitué par l’anneau hiatal du diaphragme à travers lequel passe l’œsophage doit néanmoins retenir l’estomac. Si une portion d’estomac passe à travers et franchit la coupole diaphragmatique pour se retrouver dans le thorax au lieu de rester en permanence en dessous dans l’abdomen il y a hernie hiatale. Elle survient volontiers lors d’une hyper pression abdominale qui chasse l’estomac à travers l’orifice ou en position couchée lorsque l’anneau hiatal est distendu. Lorsque le sphincter supérieur de l’estomac, le cardia, est dans le thorax, il ne ferme pas hermétiquement ce qui favorise le reflux de liquide gastrique très acide à travers l’œsophage. L’œsophage n’est pas apte comme l’estomac à résister à cette acidité. Il en résulte le plus souvent des brûlures nocturnes qui peuvent aller jusqu’à réveiller le sujet ou survenir lors d’un effort abdominal. A la longue et dans le cas d’un RGO important, ces brûlures vont entraîner une oesophagite qui peut se compliquer d’un rétrécissement oesophagien voire d’un cancer de l’œsophage. Le rétrécissement oesophagien va provoquer de la dysphagie, c’est à dire une gêne douloureuse au passage du bol alimentaire à travers l’œsophage. Le patient peut même ne plus supporter qu’une alimentation liquide ou semi-liquide.
• A la suite de l’œsophage se trouve l’estomac. Il est le siège de diverses affections dont la plus simple est la gastrite. Il s’agit d’une inflammation de la muqueuse qui s’accompagne de brûlures et de douleurs dans la région épigastrique. Les gastrites sont entre autre favorisées par la prise d’aliments acides ou épicés comme du piment et elles peuvent également se poursuivre par un ulcère de l’estomac, favorisé par une bactérie l’hélicobacter pylori. La théorie infectieuse de l’ulcère avait été émise depuis longtemps par un médecin grec qui traitait ses patients ulcéreux aux antibiotiques. Comme c’est souvent le cas, il n’a jamais été pris au sérieux de son vivant, et ce n’est que récemment qu’on a découvert la bactérie responsable de l’ulcère. Avec les traitements modernes, les ulcères ont considérablement régressé. L’estomac peut également être le siège de cancers qui se manifesteront souvent pendant longtemps par des troubles digestifs banaux. C’est pourquoi, au moindre doute, il faut faire pratiquer une fibroscopie afin de s’assurer de la bénignité des lésions.
• Après l’estomac il y a l’intestin grêle. Les tumeurs de l’intestin grêle sont rares. Par contre, il peut être le siège de hernies comme les hernies inguinales qui peuvent entraîner des occlusions intestinales. L’occlusion intestinale se caractérisant par un arrêt des matières et des gaz, elle peut aboutir à une nécrose (destruction) d’une partie d’intestin qui est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital et nécessiter une chirurgie d’urgence.
UN TROUBLE DIGESTIF CARACTERISTIQUE
Il s’agit de la colite chronique ou maladie du colon irritable. A partir d’un certain âge, en général vers la trentaine mais parfois même avant, le sujet présente des ballonnements et des gaz. Cet état s’accompagne de diarrhées ou de selles molles répétées, ou bien d’alternance de constipation et de selles molles. Cet état, plus ou moins gênant, est causé par les douleurs abdominales, la répétition des selles et la difficulté à éliminer les aliments qui favorisent les poussées. Le traitement est difficile. Il associe les pansements intestinaux et les antispasmodiques ainsi que la pratique de l’exercice physique.
Il s’agit de la colite chronique ou maladie du colon irritable. A partir d’un certain âge, en général vers la trentaine mais parfois même avant, le sujet présente des ballonnements et des gaz. Cet état s’accompagne de diarrhées ou de selles molles répétées, ou bien d’alternance de constipation et de selles molles. Cet état, plus ou moins gênant, est causé par les douleurs abdominales, la répétition des selles et la difficulté à éliminer les aliments qui favorisent les poussées. Le traitement est difficile. Il associe les pansements intestinaux et les antispasmodiques ainsi que la pratique de l’exercice physique.