Une équipe de l'Inserm a réussi à identifier la composante de la lumière du jour responsable de la mort des cellules pigmentaires de la rétine chez les malades atteints de DMLA qui reste la première cause de handicap visuel après 50 ans. Ils ont constaté que cette dégénérescence intervenait principalement avec des longueurs d'ondes situées entre 415 nm et 455 nm : la lumière bleue ou violette. La lumière bleue est bénéfique pour la santé car elle régule notamment notre horloge biologique mais une étude récente a révélé qu'une partie de la lumière bleue est nocive pour l'œil, la lumière "bleu-violet", en particulier les rayonnements artificiels. La lumière bleue a la particularité d'être la lumière qui se disperse le plus, c'est elle qui provoque ainsi l'éblouissement. Les chercheurs ont mis au point des verres capables de filtrer une fraction de ces longueurs d'ondes toxiques. Auparavant, les lunettes protectrices privaient les malades de la couleur bleue, ce qui perturbait leur vision des couleurs. Des marques comme BluBlocker proposent désormais des lunettes adaptées à petits prix.