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Le jorkyball : énergétique !

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À la fois jeu et sport complet, le 2x2 JORKYBALL® attire 15 000 pratiquants réguliers en France et 50 000 en Europe. En France, la Fédération sportive de 2x2 JorkyBall® (F.S.J.B.) rassemble une vingtaine de club affiliés et organise la pratique, les règlements et les compétitions. Découverte de ce sport entre trop méconnu.

Le jorkyball a pour appellation d’origine - et déposée - : le 2x2 JORKYBALL®. Il est un mixte du football, du squash et du billard. Née au début des années 90, cette discipline s’est progressivement répandue en France, Italie, Angleterre et Espagne. Quatre pays qui, depuis, ont rejoint la fédération gérant les compétitions internationales. Cette dernière ne cesse de se développer avec la naissance d’une centaine de clubs de jorkyball aux quatre coins du monde (Portugal, USA, Mexique…).  Les débuts du jorkyball remontent à 1987 quand Gilles Paniez, Président d’honneur de la Fédération de jorkyball, a commencé à jouer avec ses collègues dans l’arrière-boutique de la station service où il travaillait. Ce passe-temps devient vite un loisir ouvert à tous au moment de sa rencontre en 1990 avec Pierfrancesco Iazeolla. En France, le Jorkyball a démarré à Lyon. En revanche, en région parisienne, le club le plus vieux a quatre ans. Ce sport est en pleine expansion, sans forcément être toujours encadré. Certains clubs du sud de la France existent depuis quelques temps. D’autres se développent actuellement dans le nord du pays, récemment à Lille et Nancy.
 

Un sport fair-play

Le jorkyball se joue deux contre deux (un attaquant et un défenseur) sur un terrain clos de 10 m X 5 m avec des parois en plexiglas. Le terrain est recouvert d’un sol spécifique en gazon synthétique pour la surface de jeu divisée en deux parties égales, parfaitement symétriques, séparées par une ligne centrale, distinguant les zones de chaque équipe, avec un petit but de chaque côté. " On est deux contre deux avec une balle et l’idée est de marquer dans le but de l’adversaire, lance Chrystel, 28 ans, joueuse amateur. Il peut se comparer au foot mais réduit à deux personnes et croisé avec un peu de squash, car on joue sur une surface qui ressemble énormément à celle de ce sport… »

Côté règles du jeu, le jorkyball associe la technique individuelle et le sens tactique. L’attaquant et le défenseur ont des rôles polyvalents qu’ils échangent à chaque nouveau set. À chacun son positionnement sur le terrain pour inscrire le maximum de buts. L’équipe qui a marqué un but reprend alors l’engagement. Les penaltys sont tirés juste après la zone centrale et les coups-francs se réalisent au milieu du terrain. La mission du défenseur ? Empêcher les tirs de l’adversaire et mener l’offensive. Le rôle de l’attaquant ? Etre offensif, tirer tous les coups-francs et penaltys et, bien sûr, marquer des buts. L’idée est de ne jamais immobiliser le ballon ! Pour l’emporter, l’équipe doit gagner trois sets sur cinq, composés de sept buts chacun. Le jorkyball présente ainsi un avantage par rapport au foot. " J’apprécie ce sport car il comporte de bonnes règles. Il interdit absolument toute forme de contact avec l’adversaire. Dans ce jeu fait d'oppositions et de déplacements, on s’arrête quand on sent qu’on est allé un peu trop loin. Un tel comportement est sanctionné immédiatement par une faute, précise notre intervenante. On n’est pas sensé avoir besoin d’arbitrage pour pouvoir jouer librement. Il s’agit donc d’un sport qui reste fair-play au niveau du déroulement normal des règles entre les deux équipes. C’est d’ailleurs l’expression que l’on répète le plus souvent pour le qualifier. D’où cet esprit ludique que l’on ne trouve nulle part ailleurs en sport de ballon ! ". Un aspect global qui motive Chrystel. " Plusieurs notions m’intéressent. Le bon côté est qu’il n’y a pas de contact physique majeur. Je ne voulais pas non plus me livrer à un sport de combat ! Il y a aussi un aspect rassurant. Si on est plein de vivacité, on peut parfois " faire le poids " face à l’adversaire contre lequel on joue. Ce n’est donc pas une question de physique. De plus, le fait d’avoir quelqu’un en face de soi a un petit côté intéressant au niveau compétition. Comme au tennis ou dans d’autres duels, il y a toujours un petit enjeu à battre l’adversaire. Et sur le plan physique, cela permet de se dépenser vraiment rapidement et sans contrainte spécifique. On n’est pas obligé d’appartenir à un club. Comme pour le squash, il suffit de réserver un cours pendant 45 minutes pour pouvoir jouer avec des amis sans forcément être dans un cadre club sportif contraignant avec des entraînements ou des compétitions… ". Jusqu’à l’année dernière, Chrytel jouait généralement une fois par semaine avec des amis " pour le fun ". En revanche, elle était également inscrite en club, combinant un entraînement par semaine régulier toute l’année et des compétitions. Du coup, la jeune femme, pratiquait le jorkyball au minimum deux fois par semaine.