Cet été, mettez-vous au zouk. Cette danse tire ses origines du kompa haïtien et se popularise avec l’arrivée de Kassav et de Zouk Machine. Souvenez-vous… Vous avez sans doute fredonné et dansé langoureusement sur le son enjoué et entraînant de « Ka sa yé misyé bobo » et de son refrain « La musique dans la peau ». Hum… Ca sentait bon le sable chaud et les vacances. Heureusement, le zouk revient à la mode, notamment dans les cours de danses. Le zouk, c’est quoi ? Le dictionnaire « Le Petit Larousse » le définit comme « une danse d’origine antillaise née au début des années 80, très rythmée, exécutée en couple, les partenaires se tenant serrés l’un contre l’autre en ondulant les hanches ». Pour beaucoup, le zouk est amusant, voire ringard, et se danse uniquement au jour de l’an ou à des mariages. Or, dans certains pays, il a toute son importance culturelle et signe l’expression corporelle. Plus encore, il est une forme de langage. En Angola, on danse le kizomba et la Semba, au Cap Vert, le kabo Love et le funana et aux Antilles le zouk Love ou encore la biguine. Oui, le zouk se danse effectivement en duo et collé serré. Mais ses variantes sont nombreuses et les mouvements adaptables en fonction de ses sensations et de son partenaire. Et oui, le zouk est extrêmement glamour et sensuel. Il s’apparente très bien à un sport de loisir, tant il muscle le corps et dope la bonne humeur.
 
Le sport, oui, mais le plaisir avant tout

On ne vous fera pas une nouvelle fois l’antienne sur les bienfaits de la pratique d’un sport sur la santé. Cependant, nous rajouterons une nouvelle donnée : le sport, c’est aussi bon pour le moral. C’est ce que confirme l’enquête TNS de cette année* : en plus de ses bénéfices physiques certains, la pratique d’un sport améliore l’amour-propre, la perception de la réussite, la fierté et la libido. Environ trois femmes sur quatre ayant participé à cette étude précisent que le sport les a rendues plus fortes psychologiquement. Ce n’est donc pas pour rien si 61 % des Français pratiquent un sport.** Hommes, jeunes, femmes, plus de 50 ans : ils ont tous les âges et tous les profils. À quoi doit-on cet engouement ? Sans doute aux messages de Santé publique qui encouragent à pratiquer une activité physique à titre préventif, pour entretenir sa bonne santé. Mais pas seulement. L’augmentation de la pratique sportive est également due à la progression du fitness : près d’un Français sur trois s’y adonne. Pour être plus concret, cela représente quelque 14 millions de Français, soit près de deux millions de plus qu’en 2005. La gente féminine et les plus jeunes (surtout les 15-24 ans) sont les plus « accrocs ». Qu’est-ce qui les séduit ? Le fait de prendre soin de leur santé d’abord, et de se faire plaisir ensuite, dixit les intéressés. Si le fitness fait le bonheur des salles de sport, la danse aussi. Un Français sur quatre a déjà pris des cours de danse et beaucoup ont connu la voie traditionnelle de la danse classique. Le temps des ballerines, du tutu rose et du port du chignon strict semble révolu. Si la danse classique existe toujours et le jazz reste le plus convoité, tout deux laissent place à des danses inspirées d’autres pays. Depuis 92, les danses urbaines et la salsa connaissent une explosion significative. Mais encore la tecktonik (danse des jeunes), le Body Jam (basé sur le cardio), le Regaetton et tant d’autres. Ludique et diversifiée, la danse conquiert les salles de sport et attire de plus en plus de monde. D’ailleurs, un tiers des Français interrogés pour l’enquête TNS se dit prêt à s’essayer à un cours de danse alors qu’il n’en a jamais fait.
 
*Etude menée en Europe par Nike et TNS sur plus de 10 000 femmes âgées entre 16 et 30 ans.
**Enquête IPSOS/FormExpo 2008 « Les Français, la forme et le bien-être »