Les amateurs de glisse ne s’y trompent pas car Les Trois-Vallées, c’est aussi Méribel, La Tania, Les Ménuires et Val Thorens. Un domaine skiable de 600 kilomètres qui montent jusqu’à 3 200 mètres d’altitude. Mais il ne faudrait pas réduire Courchevel 1850 à sa seule Jet set et à ses soirées huppées. Disposant d’un snowpark dernier cri, d’une patinoire olympique et de pistes aussi agréables que variées, « Courch » 1850 propose un domaine skiable à la hauteur de ses installations immobilières : somptueux. Le Club Sport de Courchevel figure parmi les mieux cotés du pays. Fort de quarante ans d’expérience, et s’appuyant sur quinze entraîneurs chevronnés, le Club forme des sportifs reconnus dans leurs disciplines. Idéal pour parfaire sa technique de glisse… juste avant d’aller festoyer, une fois les remontées mécaniques fermées, avec le gratin du showbiz mondial.

La reine du luxe

Courchevel 1850 déploie son faste sur tout le domaine. Ses lumières attirent les plus grands de ce monde. Par surprenant, donc, que Courchevel 1850 abrite la plus grande concentration d’hôtels 4 étoiles et de chalets au kilomètre carré de la planète. C’est ici, d’ailleurs, que se trouve le seul palace de station du globe : les Airelles (architecture et décoration à couper le souffle). On ne s’étonnera pas d’apprendre que c’est ici même que le prix de l’immobilier est le plus onéreux de France, juste derrière Monaco. Contrainte de satisfaire une clientèle sans cesse plus exigeante, la station accueille une kyrielle de manifestations et d’événements splendides. Impossible de rester de marbre ! En témoigne la tenue du Festival International de feu et d'art pyrotechnique où, chaque année, plusieurs artificiers rivalisent d’ingéniosité pour satisfaire les mirettes des 32 000 habitants qui occupent le lieu en pleine saison. 

Quelques spécialités locales 
 

Le Génépi
Plante des montagnes quasi mythique qui sert à fabriquer une célèbre liqueur par macération… Quasi mythique car de nombreux savoyards ont « leur coin à génépi » et l’on entend chaque été parler de randonneurs qui se sont tués pour avoir voulu cueillir un peu de génépi. En réalité, il existe plusieurs espèces de cette plante qui est une armoise des régions montagneuses. Seuls les génépi noir et jaune permettent de fabriquer la fameuse liqueur à partir d’une distillation savante dont les pères Chartreux possèdent le véritable secret ! 

La raclette

Ce fromage de vache à pâte pressée, et fabriquée à partir de lait cru ou pasteurisé, est le plus souvent dénommé « fromage à raclette », en raison de l’utilisation qui en est faite. Si la raclette, plat traditionnel du Valais, qui n’a pas grand chose de savoyard, a conquis la France entière depuis deux longues décennies, c’est à peu près exclusivement en tant que plat cuisiné. D’un diamètre d’environ trente-cinq centimètres, une raclette pèse de quatre à sept kilogrammes. 

Le reblochon

L’histoire de ce fromage à pâte pressée est singulière. Il est en effet fabriqué depuis le XIIème siècle à partir du lait de vache issu d’une seconde traite. Ce sont aujourd’hui les vaches de race Montbéliarde, Abondance et Tarine qui offrent au reblochon leur lait cru et entier. La fabrication est effectuée deux fois par jour, du moins dans sa version la plus recherchée, dite fermière. L’affinage dure deux semaines pendant lesquelles le fromage est souvent retourné et sa croûte lavée. Appellation d’origine contrôlée des Aravis, ce reblochon se reconnaît à sa croûte jaune safran et à sa pâte ivoire au goût crémeux.

La tartiflette

Il y a la tartiflette avec ou sans oignons, avec les pommes de terre dorées à la poêle avant de les passer au four, avec un reblochon totalement écroûté ou non… Bref, chacun y va de sa touche personnelle. La tartiflette peut s’accompagner d’une salade verte, de charcuterie savoyarde et d’un vin de Savoie. 

La Tomme de Savoie

La tomme de Savoie est sans doute la plus connue des variétés de ce fromage ; ce nom désigne une production spécifique, protégée et certifiée par le label régional Savoie. Les tommes de Savoie sont ainsi toutes au lait cru de vache. Leur croûte est invariablement de couleur grise et couverte de moisissures rouges ou jaunes. La pâte, jaune pâle, présente un goût de noisette caractéristique. Bien que la tomme soit bonne toute l’année, les mois d’automne semblent les plus propices à sa dégustation. On peut toujours choisir entre la « maigre » à 20 % de matières grasses et le « lait entier » à 45 %, ce qui varie agréablement les découvertes. 

Les bonnes tables
 

L’AIGLON SAINT ROCH***  
Quartier Bellecôte – Courchevel 1850 – Tél. : 04 79 08 02 66 / www.hotel-aiglon.com. Chambres à partir de 300 €.. A deux pas du cœur de la station et au pied des pistes, le chalet cossu de l’Aiglon Saint-Roch, dans un cadre entièrement rénové, vous tend les bras pour un séjour raffiné à la hauteur de la table du restaurant, une vraie halte gourmande. On profitera de tout le confort haut de gamme des chambres et des baignoires balnéo, mais aussi de la relaxation après une journée de ski avec un vin chaud au bar d’ambiance pour vivre tous les bonheurs d’un environnement exceptionnel. 

LA POMME DE PIN RESTAURANT
BP 15 - Courchevel 1850 – Tél. : 04 79 08 36 88   HYPERLINK "http://www.pommedepin.com" /www.pommedepin.com - Menus à 26 € (midi) et 46 € (soir). Réservation conseillée. Tâche peu aisée à Courchevel 1850 que de trouver une bonne table aux tarifs raisonnables. La Pomme de Pin, restaurant intégré à l’hôtel trois étoiles du même nom, réussit ce tour de force. Offrant une vue imprenable sur la vallée et une terrasse sur les pistes, l’établissement saura, entre deux descentes ou après une belle journée, ravir vos papilles. La carte, très bien fournie, mêle habilement plats simples et mets plus raffinés. Mention spéciale à la terrine et aux pâtisseries : elles sont faites maison.