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Le point G : mythe ou réalité ?

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En matière de zones érogènes, les points de sensibilité ne sont pas les mêmes chez tous et livrent parfois de surprenantes découvertes, en dehors des grands classiques. Parmi ces derniers, le point G, aussi célèbre que mystérieux.

Pour beaucoup, ce fameux point G est un peu comme le Graal : tout le monde en a entendu parler, personne ne sait vraiment où il se trouve, sa quête dure parfois de longues années et on peut arriver au terme de sa vie sans l'avoir atteint, mais le chemin parcouru est riche d'enseignements.
Car le temps passé à essayer de le trouver n'est pas perdu : il faut bien explorer, tâtonner et se perdre, ce qui procure de belles sensations.
 
Baptisé "point G" en hommage à Ernst Gräfenberg, médecin et chercheur allemand qui fut le premier à s'intéresser à cette partie de l'anatomie féminine en 1950, il suscite l'intérêt général depuis le début des années 80.
Décrit comme ayant la taille d'une pièce de 2 euros et situé à l'intérieur du vagin à une distance de 1 à 4 centimètres de son entrée, il présenterait une certaine rugosité et se gonflerait lorsqu'il est stimulé. 
La grande question le concernant est : existe-t-il ? Oui, aux dires de certaines qui sont convaincues d'en tirer de puissants orgasmes ; non, pour des spécialistes qui lui ont consacré de longues et sérieuses recherches.
C'est le cas de la psychologue suisse Andrea Burri, chercheuse à Londres, qui a mené une étude sur pas moins de 3000 femmes pour tenter de trouver des réponses concrètes à la question. Son travail lui a permis de conclure que le point G est une notion purement psychologique n'ayant pas de consistance anatomique. Les femmes qu'elle a sélectionnées sont toutes jumelles, âgées de 22 à 83 ans, auxquelles la chercheuse a posé des questions portant sur la sexualité féminine - la leur en particulier - et plus précisément sur leur expérience concernant le point G. Il en est ressorti qu'entre deux sœurs génétiquement identiques, cette zone pouvait être sensible pour l'une et inconnue de l'autre.
Ce qui a conduit Andrea Burri à estimer que les femmes qui sont persuadées d'avoir trouvé leur point G, réagissent simplement à une stimulation des parois vaginales lors de la pénétration.