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Fromages et régime sont-ils compatibles ?

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Les produits laitiers ont fait l’objet de plusieurs recherches en lien avec leur implication dans l’incidence de certains cancers. Tout d’abord, les résultats d’études évaluant les effets de la consommation de fromage ou de produits laitiers en général sur le risque de cancer du sein sont contradictoires. De plus, en dépit des nombreuses études effectuées, aucune association n’a pu être démontrée entre la consommation de fromage et le risque de cancer colorectal. La consommation de produits laitiers, et parfois la consommation spécifique de fromage, a souvent été associée à un risque plus élevé des cancers des testicules et de la prostate. Dans le cas du cancer du poumon, la consommation de fromage pourrait exercer un effet protecteur chez les non-fumeurs. Par ailleurs, la consommation de fromage a été reliée à une augmentation du cancer de la thyroïde.

Ajoutons que sauf en cas d'excès manifeste, le fromage est parfaitement digeste car ses protéines se décomposent et s'assimilent parfaitement. Idéal pour les personnes âgées ou souffrant de perturbations du système digestif et aussi pour les enfants qui peuvent en consommer à partir de 9 mois. Plus globalement, chez l’enfant, par la diversité de ses textures et de ses saveurs, le fromage est un allié dans l’apprentissage du goût. Chez tous, il est associé à l’équilibre alimentaire, à la santé, au plaisir et à la convivialité.
 

Fromages et régime sont-ils compatibles ?

Trop gras, trop salé, riche en sel…le fromage a longtemps été  l’aliment à proscrire lorsque l’on souhaite faire attention à son poids et à sa santé. Trop vite  selon certains médecins nutritionnistes pour qui une consommation raisonnable est bénéfique. D’une part, sa consommation doit être suffisante pour couvrir les besoins spécifiques essentiels en calcium, en protéines et en sels minéraux à chaque âge de la vie. De l'autre, on conseille de le limiter en cas de maladies cardiovasculaires, de troubles du métabolisme de type hyperlipidémie ou obésité. En d’autres termes, manger du fromage une fois par jour n’est pas un problème si les repas sont convenablement structurés et équilibrés.« Si 40 g d'emmenthal apportent environ 11 g de lipides, la même quantité de chèvre frais n'en apporte que 2,4 g. »

Alors trop gras, le fromage ? Cette réputation serait fausse. Il serait plutôt victime de la chasse au gras.  Beaucoup continuent de croire que les fromages sont deux fois plus gras qu’ils ne sont ! Jusqu'à très récemment les apports en gras se calculaient à partir du poids sec (fromage sans eau), or, les fromages en contiennent toujours.Donc, la teneur réelle en matières grasses est inférieure à celle affichée.Un camembert à 45 % de matières grasses se compose de 55 % d'eau, son taux effectif de matières grasses correspond donc à 20 % du poids total.Depuis le 27 avril 2007, un nouveau décret sur l’étiquetage de la matière grasse rend l’information plus lisible pour le consommateur, car elle est exprimée sur le poids total du produit fini, soit le fromage tel qu’on le consomme. C’est désormais la quantité de lipides (ou matières grasses) pour 100g de fromage qui est affichée. Ce principe d’étiquetage est actuellement celui de tous les autres produits alimentaires.Ainsi, un camembert étiqueté « 45 % de matières grasses » (ancien étiquetage), est actuellement étiqueté à 21 % de MG. Le camembert contient en effet 54g d’eau pour 100g de fromage, ce qui pour une portion de 40g ne représente que 8.5g de lipides. Le comté ou l’emmental à 45% de matières grasses (ancien étiquetage), contiennent moins d’eau (38g d’eau pour 100g de Comté), ce qui explique leur nouvel étiquetage à 28 % de matières grasses. Pour une part de 30g de ces fromages à pâte dure, il y a 8.5g de lipides.
 
Apprenons à lire les étiquettes
Sur l'étiquetage des fromages figure toujours le pourcentage de matières grasses. Celui-ci dépend du type de fromage, c'est-à-dire des ingrédients utilisés (lait entier ou demi-écrémé, ajout de crème, etc.), ainsi que des opérations subies pendant sa fabrication.
On oublie les 30, 40 ou 45% de matières grasses et on retient les nouveaux taux :
Fromage frais (type Saint Môret) : 3.18% de M.G ; Camembert : 21% de M.G ; Fromage fondu : 21,7% de M.G ; Munster : 28,5% de M.G ; Emmental : 28,6% de M.G ; Cantal : 30,3% de M.G ; Roquefort : 32% de M.G.