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“Thigh Gap”, la recherche de l'ultra-maigreur

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Comment détecte-t-on l'anorexie ?

Si l'indice de masse corporelle (IMC) est en dessous de 17,5, on peut s'inquiéter. Mais ce n'est pas le seul indicateur à prendre en compte. La perte de poids rapide et facile est aussi à surveiller. L'anorexie, c'est aussi quand on commence à aller sur la balance tous les jours et à envier les autres jeunes filles. Quand on enlève progressivement des aliments de son alimentation et qu'on ne craque pas. L'aménorrhée, l'absence des règles, est un autre indicateur. Enfin, l'isolement social peut aussi être un signal: l'adolescente est centrée sur elle-même, enfermée dans son régime et refuse d'aller au contact des autres, au restaurant de peur de s'exposer, de se confronter au regard porté sur son assiette. Elle devient hypersensible.
L’anorexique type est perfectionniste, mal à l'aise dans les relations sociales, très performante sur le plan scolaire et dans l'excès. Elle cherche toujours à être la meilleure, la première de la classe. Elle ne s'aime pas mais a énormément besoin de l'amour des autres, de ses parents, de ses amis et de ses professeurs. L'anorexie est une maladie d'amour.
L'anorexie est ainsi une pathologie bien à part, car la patiente ne se plaint pas, elle ne veut pas guérir. Elle peut dissimuler longtemps sa maladie et, une fois celle-ci diagnostiquée, refuser les soins. Les signes sont pourtant clairs : les anorexiques veulent maigrir, se trouvent trop grosses alors qu'elles ne le sont pas et ont peur de prendre du poids.
Les parents doivent donc être attentifs dès que leur enfant a un comportement inhabituel au moment des repas et qui, bien que mince ou maigre, insiste sur le fait qu'il est gros.
La prise en charge de l'anorexie étant d'autant plus efficace que le trouble est détecté précocement. Lorsque c’est le cas, quelques interventions simples sur le fonctionnement de la famille suffisent en général à débloquer la situation.
Dans les cas les plus graves, lorsque l'anorexie est installée depuis plus longtemps, les patientes doivent être hospitalisées. Certaines sont dans un état dramatique, avec une perte de poids qui peut atteindre 50 %.
En France, comme dans tous les pays occidentaux, de 0,5 à 2 % des adolescents sont touchés par ces troubles du comportement alimentaire, et principalement les jeunes filles, qui représentent 90 % des cas.