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Quels sont les risques du surpoids ?

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Comment définir l’excès de poids ?

Si l’on regarde les nus et les sculptures classiques dans les musées, jusqu’à  l’époque des impressionnistes, la plupart du temps les critères de beauté n’étaient pas les mêmes que de nos jours car notamment les femmes étaient plus enveloppées et potelées qu’à  notre époque. Aujourd’hui le modèle féminin affiche par la mode, les magazines et le cinéma est souvent très mince pour ne pas dire maigre. Par ailleurs, certains sujets qui s’adonnent au culturisme peuvent développer une masse musculaire qui peut aller jusqu’à l’hypertrophie et augmenter nettement leur poids sans être pour autant obèses mais ils pourront également développer des problèmes de santé surtout s’ils consomment des anabolisants pour atteindre l’image corporelle qu’ils recherchent. Chacun se fait une idée qui lui est propre de son image corporelle, et dans ce domaine tout peut se voir. Certains obèses pathologiques ne se préoccupent pas de leur poids tant qu’ils n’en subissent pas les conséquences, et à l’inverse, les anorexiques mentales veulent encore perdre du poids alors que leur maigreur squelettique menace leur vie.

La première étape consiste donc à  définir le poids idéal d’un individu.

Pour cela on a d’abord rapporté le poids à  la taille et il est commode de rappeler la formule qui énonce qu’il suffit de retirer un mètre à  la taille pour avoir le poids exprimé en kilogrammes. Selon ce principe une personne de 1,70 m de taille doit peser 70 kg. Depuis une vingtaine d’années on utilise un système d’appréciation qui correspond mieux à  la réalité physiologique, le BMI (body mass index) ou IMC (indice de masse corporelle en français), et qui consiste à  rapporter le poids à  la surface corporelle.« De nos jours, le modèle féminin affiché par les médias est souvent mince, pour ne pas dire maigre. » Mais comment appréhender la surface corporelle, me direz-vous ? Dans le film Cléopâtre avec Elisabeth Taylor, il y a une scène mémorable ou un serviteur de la reine vient remettre un cadeau de Cléopâtre à  César, et ce cadeau est un tapis qu’il porte sur son dos. Il dépose le tapis à  terre et le fait se dérouler en avant. Cléopâtre qui était emballée dans le tapis se retrouve allongée aux pieds de César. La longueur du tapis correspond à  la taille de Cléopâtre puisqu’il la recouvre de la tâte aux pieds et si c’est un tapis carré nous allons décréter que sa surface est égale à  la surface corporelle de Cléopâtre. En attribuant à  Cléopâtre une taille de 1,60 m et un poids de 50 kg sa surface corporelle aurait été de 1,60 x 1,60 = 2,56 m2 et son IMC de 50 kg divisé par 2.56 m2 = 20 kg /m2 approximativement, soit 20 en simplifiant, ce qui est tout à  fait satisfaisant pour une jeune fille mais à  la limite de la maigreur. Le poids normal va de 20 à  25. De 25 à  30 il y a surpoids, de 30 à  40 il y a obésité et au-delà de 40 il y a obésité sévère. Plus récemment on a imaginé un système qui appréhenderait mieux l’excès de poids par l’appréciation de la masse graisseuse de l’individu. C’est la balance à  impédencemétrie. Son principe consiste à  peser un sujet pieds nus. Un courant faible passe entre les pieds et le système mesure la résistance électrique du corps à  ce courant (l’impédance) dont il est possible de déduire la masse graisseuse de l’individu. Cependant l’IMC reste à  l’heure actuelle le système de mesure de la corpulence le plus utilisé.