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Alpes : toujours plus haut

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Randonnées en tout genre


Le massif alpin se prête merveilleusement à la randonnée, que vous désiriez simplement effectuer une balade digestive ou bien une randonnée plus sportive agrémentée de passages vertigineux. À la randonnée traditionnelle qui se pratique plutôt en été, il ne faut pas manquer d’ajouter la randonnée hivernale en traîneau ou avec des raquettes. Cette dernière s'avère légère et pas du tout dangereuse, pratiquée le plus souvent autour des chalets et à travers les forêts les plus proches des stations. 
 

 

Sur le chemin des églises baroques 
Au XVIIe siècle, avec la reconstruction des églises, on voit fleurir en Savoie des centaines de retables dorés ou polychromes où s’épanouissent des nuées d’angelots, où fleurit la colonne torse inspirée de celles du baldaquin de Saint-Pierre de Rome du Chevalier Bernin. Dans les hautes vallées de Savoie où le bois abonde, ce matériau a remplacé le marbre italien. Sur plus de 500 kilomètres dans les vallées de Maurienne, Tarentaise, Beaufortain, Val d’Arly, les églises baroques dessinent un chemin de lumière.


 

Chaud dedans…


Les Alpes ne manquent pas d’eau et, en raison des grands mouvements tectoniques, de nombreuses sources jaillissent. Sources chaudes, riches en particules, elles permettent de traiter les rhumatismes, les maladies rénales et digestives, les maladies de peau ou encore l’obésité. Depuis plus d’un siècle, les Alpes possèdent des villes d’eau (déjà connues pour certaines sous l’Antiquité) où se sont aménagés des thermes qui accueillent les curistes pour des soins mais également pour admirer l’architecture XIXe qui plante un décor idyllique. De leur côté, les stations de ski s’équipent de plus en plus de centres de remise en forme. Piscine d’eau chaude, bains à bulles, jacuzzi, hammam, massages… font le bonheur des sportifs qui gomment la fatigue de la journée, mais également des personnes qui viennent profiter en même temps de l’air pur des hauts sommets et des soins anti-stress. Ces lieux sont, en général, implantés dans un environnement de neige. Plus 30°C à l’intérieur, moins 10°C à l’extérieur et à 2000 mètres d’altitude, un vrai rêve…
 

 

Une région où le fromage est roi


On ne peut manquer d’évoquer les produits du terroir sans parler en premier de la plus grande richesse gastronomique : le fromage. Bien que la majorité des fromages (on en compte 7 dans les Alpes) soit fabriquée à partir de lait de vache, le beaufort, la raclette et le reblochon en sont les exemples les plus marquants et les plus consommés, les laits de chèvre et de brebis demeurent très présents dans la production fromagère alpine, notamment au sud du massif.

Mais celui qui croit que la gastronomie des Alpes se limite à la fondue, raclette et tartiflette, c’est sans compter la diversité des sites : les lacs et rivières offrent de succulents poissons, omble chevalier, truite ou féra ; les plaines fleurissent de cultures maraîchères ; les vins se teintent de blanc ou de rouge. 

Quant à la cuisine, elle reste traditionnelle et est directement héritée de celle des habitants des hautes vallées comprenant les soupes, les recettes à base de pommes de terre, les rambollets, le farcement, la polenta, les viandes salées très rares et limitées le plus souvent à de la chèvre, et pour friandises des jours de fêtes, le riz au lait, les beignets, les rissoles et… le pain que l’on fabriquait pour l’année.

La cuisine citadine et bourgeoise, plus raffinée, a donné les préparations de viande fraîche ou de venaison : fricandeau, rouelles, filets, civets, apprêts de légumes et surtout les entremets : crème, flans, sabayon, gâteaux secs et biscuits.


 

Une route à visiter
Parmi les excursions immanquables, celle des "Goulets" n’est pas la moins impressionnante. Cette route vertigineuse, que l’on vous conseillera de prendre pour descendre à partir des Baraques-en-Vercors, permit un nouvel accès au Vercors depuis la vallée de Royans. On gare sa voiture dès les Baraques et l’on vient admirer le gouffre tapissé de verdure où suintent et ruissellent les eaux du plateau. On fait ensuite quelques mètres pour se garer à la sortie des "grands goulets". Creusés dans la roche, ces passages offrent des vues splendides sur un à-pic de près de 700 mètres ! Le visiteur aura tout loisir, avec un peu de chance, de porter son regard vers les cieux. Il pourra peut-être y voir un couple d’aigles, face au vent, faire du "cerf-volant" en attendant de repérer une proie.