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Le squash pour brûler un max de calories

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Célèbre descendant du jeu de Paume, le squash apparaît au début du 19ème siècle, lorsque les anglais jouaient aux “rackets” avec de simples raquettes en bois et une balle en cuir. Aujourd’hui, la balle est en caoutchouc et ce sport prend une ampleur mondiale assez conséquente. Même si la pratique demande un effort physique relativement intensif, il séduit de nombreuses personnes pour son côté ludique. Découvrez les atouts physiques et intellectuels du squash à travers cet article.

Le matériel 

- La tenue : chemise, short et chaussettes de couleur claire.

- Les chaussures : baskets légères, souples, résistantes, maintenant bien le pied.

- La raquette : elle doit peser 75 g environ, mesurer 69 cm de long et 19,5 cm de large. Il existe différents types de cordage, selon les effets que l’on souhaite donner à la balle. Le manche est recouvert de cuir, de caoutchouc et d’un tissu éponge. L’important est de bien sentir sa raquette. 

- Les balles : de la balle “mini-squash” en mousse à la balle “professionnelle”, plus petite et en caoutchouc, chaque type de balle correspond à un niveau différent.


Les règles du jeu 

- Le terrain : il est constitué de 4 murs : un mur frontal (A), un mur arrière, un mur gauche (G) et un mur droit (D). La salle est correctement ventilée. Le jeu se déroule entre ces 4 murs. La balle doit atteindre le mur frontal (A) directement ou avec un rebond. La balle est faute si elle touche ou sort de la ligne supérieure (S) se trouvant sur ce mur. Entre chaque frappe, les joueurs essayent de se replacer sur l’arrière du court, et jouent les balles de la moitié gauche avec les épaules orientées à gauche, et les balles de la moitié droite avec les épaules orientées à droite.

- Le temps du jeu : sur 1 heure, le temps effectif de jeu est de 40 minutes, soit 65 % du temps passé sur le court (2 à 3 fois plus qu’un tennis). Avant de débuter, il est nécessaire de réaliser une visite médicale, afin de repérer les éventuelles contre-indications cardiaques et d’évaluer sa forme physique.

- Le comptage : le serveur est désigné par tirage au sort. L’échange est gagné lorsqu’on est serveur. Dans le cas contraire, on reprend le service. Un match se déroule en trois jeux gagnants. Un jeu se déroule en 9 points. En cas d’égalité à 8 partout, le receveur choisit de jouer en 9 ou en 10 points.

- Le service : le serveur choisit son carré de service et envoie la balle. Celle-ci doit rebondir entre la ligne de service et la ligne supérieure (S), et atterrir dans le carré opposé.

- La gêne et le Let : après avoir frappé la balle, le joueur doit se déplacer sur le “T” sans gêner son adversaire. Si l’adversaire est trop près du joueur ou se trouve entre la balle et le mur frontal (A), le joueur devra stopper son geste. L’échange sera remis dans le cas d’une gêne involontaire (Let) et gagné dans le cas d’une gêne délibérée ou ayant empêché un renvoi gagnant.
 

Conseils pratiques :
- s’échauffer pendant 10 minutes avant de jouer 
- s’étirer, en particulier, les muscles des jambes 
- s’hydrater régulièrement en buvant avant, pendant (toutes les 10 à 15 minutes), et dans l’heure qui suit un match.


Le squash, un sport physique à haute dépense énergétique, selon Frédérique Kirsch, kinésithérapeute de l’équipe de France

Savoir Maigrir : Quels sont, selon vous, les bienfaits physiques du squash ?
Frédérique Kirsch :
Je pense qu’il faut tout d’abord voir le squash comme une activité de cardio-training. En le pratiquant, le système cardio-vasculaire s’adapte à des sollicitations du système énergétique provoquées par des déplacements multi-directionnelles, des successions de frappes, des blocages et des démarrages répétés. On peut également envisager le squash comme une activité entraînant une augmentation des capacités physiques, et plus précisément, celles visant à une amélioration du système locomoteur (fait de bouger), et permettant ainsi un développement harmonieux des membres inférieurs et de la ceinture abdominale. En effet, la technique de ce sport nécessite des répétitions de gestes utilisant des fentes (grands pas en avant, jambe avant fléchie et jambe arrière tendue), des flexions et des rotations. Enfin, il ne faut pas négliger le fait qu’une telle activité fait travailler le système neuromusculaire. Celui-ci évolue souvent vers une grande faculté d’adaptation, car ce qui fait la spécificité de ce sport, c’est qu’il s’agit d’un sport d’opposition pratiqué dans un espace clos, où toutes les parois sont utilisables, ce qui engendre une infinité de combinaisons de situations, et donc autant de possibilités d’ajustement du geste à la situation.

S.M. : Quels arguments utiliseriez-vous pour convaincre une femme de faire du squash ?
Frédérique Kirsch : Le squash, étant une activité à haute dépense énergétique, permet déjà de garder ou de retrouver la ligne. L’aspect ludique du squash, même pour une débutante, favorise également sa pratique. En effet, dès les premiers échanges, il est possible de s’amuser. L’intérêt du squash se trouve aussi dans le fait que l’apprentissage ne soit pas rébarbatif. Une pratique régulière garantit de belles jambes et des fesses rebondies, du fait du travail des muscles mis en jeu lors des déplacements. Il n’est pas nécessaire de jouer longtemps pour avoir une bonne sensation d’effort. Par ailleurs, dans un monde où la femme court après son temps, la pratique du squash présente un avantage inestimable. D’autre part, l’association de l’effort physique et de l’amusement assure la détente des femmes stressées. Des règles simples, des stratégies multiples, une haute dépense énergétique, une indépendance vis-à-vis des conditions climatiques et un cadre souvent agréable font du squash le “jeu de go” des “Super-Women” des temps modernes.


Fédération Française de Squash (F.F.Squash)
2, rue de Paris
94100 St Maur des Fosses
Tél. : 01.55.12.34.90