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« Et un, et deux, et trois/zéro ! »

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Sur le terrain

L’activité physique, c’est « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles, entraînant une hausse des dépenses d’énergie par rapport au repos. » Elle recouvre donc un domaine plus large que celui de la seule pratique sportive. Elle inclut des activités professionnelles, des déplacements dans la vie de tous les jours, pendant les loisirs...
L’effet protecteur de l’activité physique sur la prévention des maladies chroniques a d’ailleurs été retrouvé dès la pratique d’activités modérées de la vie quotidienne telles que la marche.
Il s’agit donc bien pour les Français d’intégrer non pas forcément du sport à leur quotidien, mais de l’activité physique ! 
Et il n’est pas indispensable que celle-ci soit intense ou structurée pour avoir un effet bénéfique en terme de santé. Les activités physiques du quotidien (aller travailler en marchant ou en faisant une partie du trajet à pied,...) sont réalisables par tout le monde, et leurs bénéfices sont proportionnels à la quantité d’activité plus qu’à l’intensité.
 
Concrètement, dans une perspective de santé publique, il est recommandé à tous les adultes d’adopter des activités physiques d’intensité modérée, dont l’exemple type est la marche rapide, au moins 30 minutes chaque jour, en une ou plusieurs fois, tous les jours de la semaine.
Pour les sujets pratiquant déjà ce niveau d’activité, des bénéfices supplémentaires peuvent être obtenus en augmentant la durée ou l’intensité.
 

Pour marquer des buts

- Si vous êtes de poids « normal », pour le maintenir et optimiser vos bénéfices de santé à long terme, introduisez une activité physique modérée dans votre emploi du temps quotidien. « Si vous souffrez d’un surpoids, il faut réintroduire progressivement les activités physiques ou augmenter leur durée. »Si vous exercez déjà une activité physique, comme précisé ci-dessus, augmentez son intensité et/ou sa durée.
Adoptez également une bonne hygiène alimentaire, notamment pour nourrir et entretenir correctement vos muscles.
Il faut savoir que les muscles sont principalement constitués de protéines. Mais sachez également que les muscles utilisent un carburant préférentiel pour fonctionner : les glucides (les sucres au sens large). Dès que les muscles fonctionnent, ce sont dans les glucides qu’ils puisent leur énergie. Quand il n’y a pas ou plus de glucides disponibles, l’organisme peut éventuellement aller puiser dans ses protéines et ses lipides (graisses) pour les transformer en glucides et ensuite les utiliser pour le fonctionnement des muscles. Mais cette énergie est nettement moins efficace pour le muscle que celle qui provient directement des glucides, et cette manœuvre est longue et fatigante pour l’organisme. Il est donc conseillé d’avoir des apports alimentaires réguliers de glucides pour que le corps puisse réaliser au mieux ses fonctions quotidiennes telles que bouger, marcher, etc.

C’est pourquoi il est recommandé par les nutritionnistes de consommer des féculents et/ou des aliments céréaliers à chaque repas. Cela peut être des céréales au petit déjeuner, des pâtes au déjeuner, puis du pain au dîner (voire du pain au goûter).
Il est indispensable que les apports en glucides soient suffisants. Ce n’est pas pour rien si l’augmentation de l’activité physique est l’un des objectifs prioritaires du PNNS, et que celle de la consommation d’aliments glucidiques en est un autre.
À noter : les programmes « protéinés » qui circulent beaucoup en période minceur préservent la constitution des muscles car ils apportent des protéines, mais ils fatiguent beaucoup l’organisme car ils n’apportent pas les glucides nécessaires pour que ces muscles fonctionnent.