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« Et un, et deux, et trois/zéro ! »

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Cette expression désormais célèbre vous inspire certainement un match non moins célèbre. Cela tombe bien puisque nous allons aborder le thème de l’activité physique. Attention, il ne s’agit pas de celle qui se regarde à la télé, mais bel et bien de celle qui se pratique ! Ses bénéfices sont nombreux, même pour votre statut nutritionnel.

Activité physique et sédentarité : le match

- Il est désormais largement établi que le fait de pratiquer une activité physique est bénéfique pour la santé, à court comme à long termes.
L’effet protecteur de l’activité physique a notamment été démontré sur le cancer du côlon. Plusieurs études portant sur la prévention du diabète non insulino-dépendant permettent aussi de dire qu’il est possible de prévenir l’apparition de cette pathologie grâce à des mesures hygiéno-diététiques (modification des habitudes alimentaires et réintroduction de l’exercice physique). Un rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) souligne même le lien entre une activité physique régulière et la diminution du risque de prise de poids. Et parmi les facteurs environnementaux impliqués dans l’ostéoporose, l’activité physique constitue un des éléments indispensables au maintien de l’intégrité du squelette ; elle permet d’augmenter la densité minérale osseuse et est, de ce fait, associée à une réduction des facteurs de risque de l’ostéoporose.
 
- Parallèlement, il est établi que l’inactivité physique (sédentarité) est un facteur de risque de nombreux troubles de santé (à combattre dès l’enfance !).
Selon un rapport de santé européen, l’inactivité physique est un facteur de risque majeur dans le développement des maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires. De plus, un style de vie sédentaire augmente les risques de prise de poids.
 
- Malgré l’évolution de ces connaissances, l’activité physique reste insuffisante en France.
Près d’une personne sur trois a un niveau d’activité physique inférieur au seuil recommandé pour protéger la santé. Apparemment, plus des 3/4 de la population française ne connaissent pas ce seuil. Alors, diffusez l’information..« Pour perdre du poids, il faut surtout manger mieux et bouger mieux. ».
 

Jeu de dribble entre l’alimentation et l’activité physique

Chaque jour, il est nécessaire de se dépenser. Ce que nous mangeons représente des « entrées d’énergie » et pour que l’organisme conserve un bon équilibre, il faut qu’il subisse des « sorties d’énergie ». Ces « dépenses d’énergie » comprennent le métabolisme de base (l’énergie dépensée par le corps pour effectuer ses mouvements minimaux tels que le battement du cœur, la respiration...), l’adaptation du corps à la température extérieure, la digestion des aliments et l’activité physique. Les trois premières dépenses d’énergie citées sont quasiment fixes ; la dépense d’énergie la plus variable et qu’il est possible d’influencer est la dépense liée à l’activité physique. Cette dépense peut atteindre 15 % de la dépense totale d’un individu sédentaire et 50 % de la dépense totale d’un sujet très actif.
La nutrition englobe donc forcément la prise en compte de l’activité physique car le corps cherche en permanence un équilibre entre les entrées d’énergie via l’alimentation et les dépenses d’énergie.

Et l’un ne va pas sans l’autre puisqu’une alimentation adéquate est un facteur favorisant le bon déroulement des exercices physiques et l’amélioration des performances.
Il faut également préciser que le corps humain est constitué de masse maigre (les muscles) et de masse grasse. Pour fonctionner chaque jour, la masse maigre dépense plus d’énergie que la masse grasse. Comme l’activité physique favorise le développement de cette masse maigre, on est gagnant sur toute la ligne lorsqu’on la pratique : on améliore notre pourcentage de masse maigre et en plus, on dépense naturellement plus d’énergie au quotidien.