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Le psoriasis : comment s'en débarrasser

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Le témoignage de Fiona, 28 ans, attachée de presse

"J’ai du psoriasis depuis l’âge de 9 ans. Une première lésion est apparue, un jour, alors que je sortais d’une pneumonie, sur... le bout de mon nez ! Par la suite, je n’en ai plus jamais eu sur le visage. Par contre, j’ai fait régulièrement des poussées de plaques sur le cuir chevelu. Au niveau du corps, j’en avais toujours un peu sur les coudes, parfois sur le ventre, mais rien de bien méchant. Sauf lorsque je me mettais en maillot, l’été. J’avais notamment une grosse plaque au niveau du bras, qui a fait peur à la maman d’une petite copine qui ne savait pas ce que j’avais, et qui a craint que ce ne soit contagieux pour sa fille. Alors, cette femme lui a tout simplement interdit de jouer avec moi. Ma mère était effondrée de me voir traitée comme une pestiférée, mais moi, curieusement, non... d’autant que la petite fille en question est venue quand même me retrouver pour me proposer de continuer à jouer avec elle en cachette ! Bien plus tard, j’ai fait une très grosse poussée lorsque j’ai appris que je redoublais ma 3e. Mon corps entier, depuis les genoux jusqu’au ventre, en passant par le dos et les seins était couvert de plaques. Les vacances au bord de la mer les ont fait disparaître rapidement, probablement aussi grâce au fait que je ne m’en inquiétais pas : je savais que ces plaques partiraient tôt ou tard, j’étais très zen à ce sujet. Plus tard, je suis partie en vacances en Israël. Je n’avais plus que quelques plaques, mais ce fut suffisant pour que, en les apercevant, les gens m’abordent avec gentillesse dans la rue pour me conseiller de faire une cure à la Mer Morte ! Par la suite, les poussées se sont considérablement espacées et je n’en n’ai plus eu qu’après la naissance de mes deux filles. Quelques séances de puvathérapie à l’hôpital en sont facilement venues à bout. Le psoriasis n’est pas une maladie qui, personnellement, me gâche la vie. D’abord parce que son seul trouble n’est que d’ordre esthétique, heureusement. Ensuite parce que ce n’est pas une maladie contagieuse. Enfin, parce que je sais que mes lésions finissent toujours par disparaître quand je suis zen... alors pourquoi me stresser ?